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BAT frontispice

Brepols

 

 

 

Cette collection sans périodicité régulière, éditée par Brepols Publishers, est conçue comme la série de suppléments à la revue Antiquité Tardive publiée depuis 1993 par l’Association chez le même éditeur. Elle est composée de monographies ou de volumes de Mélanges sélectionnés soit par l’Association avec l’accord de l’éditeur, soit par l’éditeur avec l’agrément de l’Association dans son domaine de compétence : histoire, archéologie, littérature et philologie du IVe au VIIIe siècle (de Dioclétien à Charlemagne).

Un conseil scientifique procède à la sélection et supervise la préparation quand elle est assurée par l’Association, sous la responsabilité du Conseil d’Administration :

 

Président

Jean-Pierre Caillet

 

Comité scientifique

François Baratte, professeur d’archéologie de l’Antiquité tardive à l’Université de Paris-Sorbonne, président du Conseil d’Administration de l’Association.

Charles Bonnet, membre de l’Institut de France, archéologue honoraire du Canton de Genève.

Gisella Cantino Wataghin, professore di Archeologia Cristiana e Medievale, Università del Piemonte Orientale, Vercelli.

Jean-Claude Fredouille, professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne.

Nancy Gauthier, professeur émérite à l’Université de Tours.

Pierre Maraval, professeur d’Histoire des religions à l’Université de Paris-Sorbonne.

Gisela Ripoll, profesora titula de arqueología, Universitat de Barcelona.

Charlotte Roueché, reader (Classical and Byzantine Greek), King’s College London.

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 11, 2008

LA VILLE ET LA MORT

2000 ans de tradition funéraire à Grenoble : Saint-Laurent par Renée Colardelle

BAT 11 St Laurent Grenoble

 

 

BAT 11 dos St Laurent de Grenoble

 

La fouille de Saint-Laurent montre l’évolution, depuis l’Antiquité, du principal site funéraire grenoblois.

Parmi plusieurs mausolées de la voie des Alpes, entre Isère et montagne, un édifice pourvu d’une crypte funéraire dallée garnie d’une banquette, d’une niche et d’une ou deux fenestellae, est certainement vers 400 la memoria de l’un des premiers évêques. Le corps saint suscite le regroupement de nombreuses sépultures, formae et sarcophages.

Une église cruciforme à bras triconques superposés s’enracine sur cette memoria : elle semble être la basilique épiscopale qu’en présence de la cour burgonde Avit de Vienne consacre, d’après ses Homiliae, en 516. Vers 600, elle sera voûtée et richement décorée. Durant tout le haut Moyen-Age, Saint-Laurent sera la plus importante des églises funéraires suburbaines (les autres étant Saint-Antoine, Saint-Sixte et Saint-Ferréol).

Une contre-église remplace vers 800 la memoria dont elle conserve les cryptes. Ce pôle occidental est lié par une nef rectangulaire à un classique chœur orienté sur transept, dont le bras oriental de l’église précédente forme une des cryptes.

Prieuré de Saint-Chaffre en 1012, l’église devient paroissiale d’un faubourg que ses murs protègent, renforcés au XIVe siècle par divers dispositifs militaires. Avec un clocher-porche, ses décors romans, son cloître et son cimetière, elle évoluera ensuite plus banalement jusqu’à la Révolution qui met fin au prieuré. Viendront ensuite la découverte de Saint-Oyand par Champollion-Figeac et les restaurations sous l’égide de Mérimée.

L’étude diachronique souligne l’importance des pratiques funéraires et du culte des saints dans le christianisme gaulois ainsi que la manière dont se concilient les dispositifs architecturaux locaux et des pratiques et liturgies en perpétuelle transformation.

 

The excavations at Saint-Laurent show the evolution of the main burial site of Grenoble since the Antiquity.

Among the mausoleums found on the Alps road between the Isere river and the mountain a building with a paved crypt provided with a bench, a niche and one or two fenestellae must have been the memoria of one of the first bishops around 400. Around his holy body are grouped numerous burial places, formae and sarcophagi.

A cruciform church with superimposed trefoil transepts is builts on this memoria : it seems to have been the episcopal basilica that Avit de Vienne consecrated in 516, according to his Homiliae, in the presence of the court of Burgondy. Around 600 it was vaulted and richly decorated. In the EArly Middle Ages, Saint-Laurent is the most important of the suburban burial churches (the others being Saint-Antoine, Saint-Sixte and Saint-Ferréol).

Around 800 an opposite church is built against the former on the place of the memoria of which the crypt has been kept. This western pole is linked through a rectangular nave with a classical choir leading into the transept. The eastern part of the previous church forms its crypt.

After having been the priory of Saint-Chaffre in 1012, the church becomes the parish chrurch of a suburb protected by its walls which will be reinforced in the XIVth century by various military devices. Withh its belfry-porch, its romanesque ornamentation, its cloister and churchyard i twill later be subject to more common alterations until the Revolution, which marks the end of priories. Later episodes will be the discovery of Saint-Oyand by Champollion-Figeac and restoration work under Mérimée’s aegis. The diachronic study stresses the importance of funeral practices and worship of saints during Gallic christianity and shows how local architecture remains in harmony with perpetually changing practices and liturgies.

 

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 10, 2007

Christian Sapin, Stucs et décors de la fin de l'Antiquité au Moyen-Age (Ve-XIIe siècles),

Actes du colloque international tenu à Poitiers du 16 au 19 septembre 2004.

BAT 10 stuc

 

BAT 10 stuc dos

 

Le stuc, un art A part entiEre

 

L’importance du stuc comme matériau et processus de décor a longtemps été ignorée. Les diverses contributions à ce colloque permettent, pour la première fois, d’en saisir la portée sur une longue durée. Avec ses origines antiques ou moyen-orientales, ses croisements avec la peinture ou la sculpture, sa diversité dans une grande partie de l’Europe, sa présence est désormais perçue comme permanente entre les IVe et XIIe siècles. Une meilleure connaissance de sa fabrication grâce à de nombreuses analyses en laboratoire, une relecture d’ensembles jusque-là peu étudiés comme Disentis, ou découverts par l’archéologie comme Vouneuil-sous-Biard, Bordeaux ou Arles-sur-Tech, illustrent mieux aujourd’hui cette conception particulière de l’art du relief transmise et sans cesse renouvelée depuis l’Antiquité tardive.

Introduction : Christian Sapin, Le stuc, un art à part entière - Bénédicte Palazzo-Bertholon, La nature des stucs entre le ve et le xiie siècle dans l’Europe médiévale : confrontation de la caractérisation physico-chimique des matériaux aux contextes géologiques, techniques et artistiques de la production

Les stucs de Vouneuil. Christian Sapin, Vouneuil et les stucs de l’Antiquité tardive – Brigitte Boissavit-Camus, Poitiers religieux et monumental entre le ive et le xiie siècle – Anne Flammin, Le décor en stuc de Vouneuil-sous-Biard et la sculpture tardo-antique jusqu’au haut Moyen Âge en Poitou – Daniel Cazes, Les sarcophages paléochrétiens sculptés en marbre de Toulouse et la nécropole de Saint-Sernin

Le stuc : tradition et diversités en Europe. Claudine Allag et Nicole Blanc, Vouneuil et la tradition des stucs antiques – Gisella Cnatino Wataghin, Lo stucco nei sistemi decorativi della tarda antichità – Ivan Matejcic, Breve nota e novitá sulle decorazioni a stucco del periodo paleocristiano in Istria – Isabelle Plan, Le stuc dans le décor de l’ancien groupe épiscopal de Genève, ve-ixe siècle – Walter Studer, Technisch-kunsthandwerkliche und künstlerische Indikatoren der frühbyzantinischen Ausstattung von Disentis – Carles Mancho, Le stuc en Catalogne : carrefour de cultures ? – François Heber-Suffrin, Germigny-des-Prés. Une œuvre exemplaire ? – Maurizio Tagliapietra, La madonna in stucco conservata presso il Museo della città in Santa Giulia a Brescia – Alessandra Frondoni, Les stucs de San Fruttuoso de Capodimonte [Gênes] et les reliefs de San Michele de Ventimiglia [Imperia]

Le décor en stuc : source de la sculpture médiévale ? Marie-Thérèse Camus, Des stucs de Vouneuil-sous-Biard à la sculpture romane dans l’aire artistique de Poitiers. Réflexions sur les rapports entre deux arts monumentaux – Pascale Chevalier, Stucs préromans et romans d’Auvergne et du Velay – Bernard Galland, La « clef pendante » en stuc dans la troisième travée du bas-côté nord de la cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay – Géraldine Mallet, Stucs préromans et romans des vallées de l’Aude et du Roussillon – Christian Sapin, Présence/absence du stuc dans l’architecture : observations à propos de Saint-Remi de Reims et de Saint-Jean-de-Maurienne – Xavier Barral i Altet, Le décor monumental en stuc de Saint-Sernin de Tavèrnoles et l’art roman – Cinzia Nenci, Gli stucchi italiani. Nuove ricerche su alcune opere in stucco dell’Abruzzo – Adriano Peroni, San Pietro al Monte di Civate o l’apogeo del rapporto tra pittura e stucco – Saverio Lomartire, Le stuc et le décor architectural. Les stucs de Lomello et quelques autres fragments lombards du haut Moyen Âge au xiie siècle – Matthias Exner, La sculpture en stuc du haut Moyen Âge et de l’époque romane dans les pays de langue germanique. Tradition et innovations du point de vue technique et artistique – Elisabeth Rüber-Schütte, Les stucs de Saxe-Anhalt, recherches nouvelles.

 

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 9, 200

L. Khroushkova, Les monuments chrétiens de la côte orientale de la Mer Noire. Abkhazie.

BAT 9 couv

 

BAT 9 dos Abkhazie

 

Les auteurs grecs, à partir de l’époque d’Homère, nommaient Colchide le territoire du littoral oriental du Pont-Euxin, situé aux confins du monde gréco-romain. L’Abkhazie (Abasgia) occupe la partie nord de cette région, qui a comme particularité remarquable d’appartenir à la fois au monde caucasien et au monde méditerranéen et byzantin.

Les témoignages de la propagation du christianisme dans cette région remontent aux temps apostoliques ; les exilés chrétiens sont apparus à l’époque de Dioclétien. C’est justement dans les anciennes villes et forteresses romano-byzantines côtières qu’on trouve les édifices chrétiens les plus anciens. L’évêque Stratophilus de Pityous était l’unique représentant du Caucase au premier Concile de Nicée en 325 ; son église fut découverte hors des murs du castellum. D’autres basiliques furent bâties à Pityous et aux environs durant les IVe-VIe s. ; l’une d’elles a reçu un décor en mosaïques. La ville de Sebastopolis est un autre grand centre chrétien ; là une église octogonale s’inscrit bien dans la tradition architecturale de l’Antiquité tardive, en Orient comme en Occident.

La conversion de la population indigène fut liée à la politique de Byzance. La basilique de Candrips, bâtie par Justinien Ier pour les Absges, fut ornée richement de marbres de Proconnèse. Les Apsiles, eux aussi, avaient des églises modestes à nef unique, dans les contreforts du Caucase. Une organisation ecclésiastique, dépendant du patriarcat constantinopolitain, fut établie après les guerres persano-byzantines, lorsque la Lazique et l’Abasgie furent sous contrôle de l’Empire byzantin.

Les traditions de l’Antiquité tardive se sont conservées dans l’architecture de l’Abkhasie pendant le haut moyen âge. Le plan de la grande église à coupole de Dranda associe une rotonde et une croix. Plus tard on observe aussi des influences de l’art non-chrétien, post-sassanide, arabe et persan. Un exemple remarquable en est donné par les dalles du chancel de Cebelda, retrouvées dans la région apsilienne. Ces reliefs insolites, avec leur programme iconographique bien élaboré et leur style rustique, caractérisent bien l’art indigène de l’époque du royaume abkhaze. Cette époque florissante a duré deux cents ans, des années 80 du VIIIe s. jusqu’aux années 80 du Xe s.

Les rois abkhazes cherchant à être indépendants de Constantinople, les évêchés abkhazes se sont organisés au Xe s. En même temps, l’archevêché d’Abasgie du patriarcat constantinopolitain demeurait encore ; très probablement l’immense église de Pityous/Bicvinta/Picunda fut érigée comme cathédrale de l’éparchie de Sotèrioupolis. À l’époque de l’essor du royaume abkhaze, l’activité se manifeste par la construction d’une série d’églises d’un type en « croix inscrite », qui était devenu prépondérant dans le monde byzantin au Xe s. Presque toutes ces églises se disposent justement entre les deux sièges d’obédience constantinopolitaine, de Sotèrioupolis et d’Abasgie.

L’époque médiobyzantine en Abkhazie est bien illustrée aussi par l’ensemble architectural de Lykhny, résidence des princes abkhazes Cacba- Šervasidze. Le complexe, bâti au Xe s. est composé d’une église à coupole et d’un palais. Les fresques de cette église appartiennent au style constantinopolitain de l’époque des Paléologues. En revanche, le palais offre des traits de l’art islamique. Un trésor constitué de monnaies byzantines d’or et de pièces géorgiennes d’argent fournit une date importante pour restituer l’histoire de cet ensemble.

C’est aux XIe–XIIIe s., à l’époque du Royaume des Abkhazes et des Kartliens (royaume géorgien uni), qu’on observe en Abkhazie des formes architecturales et décoratives géorgiennes. À la fin du XIVe s., Bicvinta/Picunda devient siège épiscopal du catholicos (patriarche) de l’Abkhazie (Géorgie occidentale).

Après la chute de Byzance, on trouve encore sur ce littoral d’anciens sièges épiscopaux. Même au XIXe s., pendant le rétablissement du christianisme en Abkhazie, ce sont de grandes églises de style byzantin qui furent rénovées.

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 8, 2005

H. Brandenburg, Ancient Churches of Rome from the Fourth to the Seventh Century.

The Dawn of Christian Architecture in the West.

Churches Rome

 

Churches Rome dos

 

With its official recognition by the Roman state, the Christian community suddenly enjoyed the sympathy of the highest authorities, wide public attention and a great afflux, and with imperial support architectural masterpieces were erected, the Lateran Basilica, Saint Peter’s and Saint Paul extra Muros, whose dimensions and magnificence bore every comparison with pagan sanctuaries. The great rise in martyr worship furthermore prompted the construction of numerous memorial churches outside the city gates, which at the same time served as burial grounds for believers. Rome was transformed from capital of the Empire to capital of Christianity boasting the tombs of the two prime apostles Peter and Paul and numerous other witnesses of Christ. Alongside these monuments of papal and imperial representation, several tituli, parish churches, were founded along the main thoroughfares inside the city to create visible landmarks of Christianity and satisfy the pastoral needs of an ever-growing community.

 

Focusing on these formative centuries of Christianity, from the reign of Constantine until the ermergence of the Medieval world order un the Carolingian age, Hugo Brandenburg offers a broad panoramic view of Christian church architecture in Rome from its conception to the establishment of canonical church types. Throughout, the author treats the archaeological remains as speaking testimonies, articulating the intentions, motivations and self perception of Rome’s early Christian community.

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 7, 2007

Alexandra Chavarriá ARNAU, EL FINAL DE LAS VILLAE EN HISPANIA (SIGLOS IV - VII D.C.)

Hispania

 

Hispania dos

 

La signification des transformations qui ont affecté l’architecture résidentielle rurale dans toute l’aire occidentale de l’Empire, avec pour conséquence l’extinction définitive du système antique des villae, fait l’objet de débats. Les recherches d’Alexandra Chavarriá tentent d’expliquer ces transformations, afin de comprendre l’évolution des formes de peuplement, du système de la propriété et de l’exploitation rurales du Ve au VIIIe siècles, ainsi que la mutation des classes paysannes et des élites tardo-antiques conduisant aux nouvelles classes sociales du haut Moyen-Age.

L’objectif de ce travail a donc été d’analyser les transformations vécues par les élites et la population rurale dans la Péninsule ibérique à partir de l’étude systématique des modifications observables dans les secteurs résidentiels des villae hispaniques entre la fin du IIIe et le début du VIIIe siècle. L’analyse est fondée sur la documentation archéologique et sur l’étude directe des vestiges de ces établissements ruraux (124 au total) dans lesquels existe une pars urbana ayant connu des phases tardives d’occupation (Ve-VIIIe siècles), mais aussi sur la documentation textuelle et épigraphique, importante pour expliquer la fin des villae et dessiner quelques aspects de la nouvelle organisation qui les remplace à l’époque visigothique.

Extracto del Prólogo

Das buch Alexandra Chavarrias „El final de la villae en Hispania (siglos IV-VIII)“ liefert einen der bedeutendsten Beiträge zur Erforschung der « Transformation of the Roman World », der in den letzten Jahren vorgelegt worden ist. Alle Möglichkeiten der Auswertung archäologischer und historischer Quellen nützend, gelingt es der Verfasserin sehr konkret und auch anschaulich, die fundamentalen Veränderungen der villae erkennbar werden zu lassen und sie vor dem Hintergrund jener Transformations-prozesse konturenscharf darzustellen und umfangreich zu analysieren. Das sie bei ihren Forschungen über die spanischen villae stets auch die villae außerhalb der Halbinsel im Blick hatte, und da sie  intensiven Kontakt zu den führenden nichtspanischen Spezialisten unterhielt, war sie in der Lage, deren methodische Ansätze und deren Arbeitsergebnisse für ihre eigene, im positivsten Sinn interdisziplinäre Arbeit fruchtbar zu machen.

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 6, 2004

THE PAST BEFORE US. The challenge of historiographies of Late Antiquity, C. Straw and R. Lim (ed.).


Past Before Us

 

Past Before Us dos

Foreword of the editors of the series / Avant-propos des éditeurs de la collection.

Acknowledgments from the editors of the volume.

Notes on Contributors.

Carole Straw and Richard Lim – Introduction.

Glen W. Bowersock – Centrifugal Force in Late Antique Historiography.

Claude Lepelley – The Perception of Late Roman Africa, from Decolonization to the Re-Appraisal of Late Antiquity.

Lellia Cracco Ruggini – The Italian City from the Third to the Sixth Century : « Broken History » or Ever-Changing Kaleidoscope ?

N.G. Garsoïan – Armenian Historiography in Crisis.

Elizabeth A. Clark – Rewritting the History of Early Christianity.

Averil Cameron – History and the Individuality of the Historian : The Interpretation of Late Antiquity.

Evelyne Patlagean – Sorting out Late Antique Poverty in Paris around the ‘60s.

Philip Rousseau – The Historiography of Asceticism : Current Achievements and Future Opportunities.

Peter Brown – Conversion and Christianization in Late Antiquity : the Case of Augustine.

 

 

From the Introduction…

 

History is written in historical time. We moderns recognize that Edward Gibbon’s The Decline and Fall of the Roman Empire embodies themes and prejudices of late-eighteenth century England. Gibbon’s glorification of Empire, his belief that luxury and peace had enervated the Roman spirit, his desire that Romans preserve an ethnic purity are hopes and fears arising from his own experience of that later and equally troubled First British Empire. More difficult is for us to appreciate how contemporary history is shaping our own writing. We are aware that we are building on generations of scholarship and ever-increasing amounts of new data ; but only future generations will have the historical perspective to evaluate how this dizzying world of globalization and diversity, microsocieties and macrosocieties has shaped the work of late twentieth-century scholars.

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 5, 2004

MELANGES D'ANTIQUITE TARDIVE Studiola in honorem Noël Duval

Textes réunis et édités par Catherine Balmelle, Pascale Chevalier et Gisela Ripoll.

 

Témoignages de F. Prévot, C. Balmelle, G. Ripoll et P. Chevalier – Remerciements – Bibliographie (1993-2003) de Noël Duval – Monuments publics et résidences dans l’Antiquité tardive : M. Jeremic, L’hippodrome de Sirmium à la lumière de nouvelles recherches ; J.-Cl. Golvin et R. Vergnieux, Le transfert de l’obélisque unique de Karnak à Rome : essai de restitution d’après un texte d’Ammien Marcellin ; M. Heijmans, La basilique civile d’Arles. Travaux 1998-1999 ; F. Guidobaldi, Le residenze imperiali della Roma tardoantica ; E. Morvillez, La fontaine du Seigneur Julius à Carthage. – Mosaïques : nouvelles découvertes et iconographie : M. Ennaïfer, La mosaïque de chasse de Sidi Ali Ben Nasr Allah (Tunisie) ; A. Ben Abed-Ben Khader et R. Hanoune, La salle de Nutrix à Sidi Jdidi (Tunisie) ; D. Parrish, Dionysos and his circle in mosaics Late Antiquity ; C. Balmelle et H. Broise, A propos d’une image de monument chrétien à rotonde découverte à Bordeaux. Eglises et topographie chrétienne : M.J. Jones, Archaeology of the Early Church in Britain : some current research ; A. Chavarria Arnau, Monsaterios, campesinos y villae en la Hispania visigoda : la trágica historia del abad Nancto ; J. Bujard, Les églises doubles du prieuré Saint-Pierre de Vautravers à Môtiers (canton de Neuchâtel, Suisse) ; J. Terrier, L’église Saints-Pierre-et-Paul de Meinier, une fondation de l’Antiquité tardive dans la campagne genevoise ; P. Chevalier et I. Matejcic, Du cardo au ‘narthex’ de la cathédrale : contribution à l’étude du développement du groupe épiscopal de Porec ; M. Jurkovic, Les chapiteaux de Sveta Marija Velika près de Bâle (Istrie) : la tradition de l’Antiquité tardive à l’époque carolingienne ; A. Michel, L’église dans la ville : la christianisation de l’espace urbain dans la Jordanie byzantine. – Cimetières de l’Antiquité tardive au Moyen-Âge : J. Mardesic, Three Late roman tombs in Salona ; V. Gallien, Evolution et développement d’un cimetière urbain normand : le cimetière Saint-Jean à Rouen du IXe au XVIe  siècle. – Monnaies, parures et arts somptuaires : M. Bonacic Mandinic, Nouvelles découvertes monétaires à Trogir (Dalmatie) ; I. Popovic, Notes on gold and silver objects from the Starcevo finds (Serbia) ; A.-B. Mérel-Brandenbourg et G. Ripoll, A propos d’une garniture de ceinture de bronze du VIIe siècle ; G. Kiourtzian, Un nouveau diptyque en ivoire de style byzantin. – Documents : société, fonctionnaires, moines et organisation territoriale : R. Hanoune, P. Iulius Sabinianus, un « maître » de Pupput (Tunisie) ; P. Salama, Un chapiteau inscrit d’époque chrétienne à Aïn Touta (Algérie) ; Fr. Prévot, Faut-il réhabiliter le fils de Sidoine Apollinaire ? ; J.-M. Carrié, Portarenses (douaniers), soldats et annones dans les archives de Douch, Oasis Major ; C. Thirard, Et si la Règle de l’Ange n’était pas une légende ? Quelques remarques sur l’architecture de monastères « pachômiens » ; M. Sotomayor Muro, Términos de la organización territorial eclesiástica en los concilios hispano-romanos y visigodos.

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 4, 2002

LA CAPPADOCE DE L'ANTIQUITE AU MOYEN-AGE.


La Cappadoce se compose de plusieurs régions et a subi des transformations répétées (Strabon XII, 1, 1). Cependant, on observe une permanence de son identité. Histoire et archéologie témoignent des liens de la Cappadoce avec les régions voisines de Transcaucasie et de Mésopotamie septentrionale, l’ensemble faisant charnière entre le monde grec et iranien. La rareté des villes explique la lente progression des civilisations dominantes, iranienne, hellénistique et gréco-romaine, byzantine puis turque. Si les monnaies des rois de Cappadoce (302 av. J.-C. - 17 ap.) traduisent de l’hellénisation et de la romanisation de l’élite, le paganisme romain est caractérisé par la survie des entités mythiques hittites. On peut considérer comme exemplaire la popularité durable de la légendaire vision de saint Eustathe qui montre le Christ se révélant à lui sous la forme d’un cerf, dernier avatar du culte du cerf attesté en Anatolie hittite et romaine.

La découverte récente des nécropoles antiques et tombeaux monumentaux dans les zones rupestres connues pour leurs églises, ont mis en évidence la continuité du peuplement païen et chrétien. Pour la région d’Avanos-Göreme, l’archéologie confirme les données littéraires qui remontent à Strabon, aux Pères de l’Église et à une Vie de saint local écrite au début du VIe s. La christianisation précoce de la province fut marquée par la fondation de l’Église d’Arménie dépendante de Césarée, et par le triomphe de l’Église cappadocienne à l’époque des deux Grégoire et de Basile le Grand. Dans les campagnes, il reste encore quelques-unes des nombreuses petites églises construites de cette époque au VIIe s. Mais ce sont surtout les innombrables monuments rupestres et décors peints qui nous permettent de proposer une chronologie relative à partir du VIe s., de compléter des vides de l’imagerie chrétienne orientale et de juger de la byzantinisation des programmes cappadociens au XIe s.

Au cours du Haut Moyen Âge, un art cappadocien gréco-oriental se développa caractérisé par la schématisation assyrienne des feuillages et rinceaux de vigne, transmise par les Sassanides, et qu’on retrouve dans toute l’aire méditerranéenne, en Transcaucasie et en Syrie omeyyade. L’intense religiosité cappadocienne s’exprima par quelques images reflétant les discussions christologiques dont l’Iconoclasme fut la dernière crise. Après le hiatus dû aux guerres arabes, les fondations se multiplièrent et la créativité cappadocienne post-iconoclaste n’ignora aucun sujet (Déisis, Dormition,Transfiguration, Apôtres missionnaires et juges, éléments du Jugement dernier, etc.). La plupart de ces images n’eurent pas de suite byzantine alors qu’on retrouve des parallèles en Occident dans l’art carolingien, préroman et roman, et des échos orthodoxes dans la peinture géorgienne. À Göreme, l’identification de la puissante famille des Phocas comme commanditaire de la Nouvelle Église de Tokalý kilise (ca 950- 960), et dans une église voisine, la représentation commémorative de leur triomphe, donnent vie aux épisodes glorieux de la reconquête des terres d’Asie.

"Ouvrage d'une rare densité, la Cappadoce de l'Antiquité au Moyen Âge procède de l'expérience de terrain de son auteur. Grâce à l'économie de son plan, la présence d'index à plusieurs entrées (toponymique, onomastique...) et de son abondante iconographie, il constitue une étude aboutie et de première importance tant pour les spécialistes que pour les profanes." (J.-M. Hofman dans Archéologia, n°395, Décembre 2002, p.77).

"Véritable bilan des connaissances archéologiques, iconographiques, épigraphiques, voire numismatiques, ce livre sera très précieux. (...) Nous avons là un aperçu des richesses si variées que contient cette monographie magistrale, à laquelle devront désormais recourir tous ceux qui étudient le christianisme en Orient durant le premier millénaire." (B. Gain dans Revue d'Histoire ecclésiastique, 99 #2, 2004, 452-454).

"Ce livre est une somme, et à ce titre une contribution fondamentale aux études byzantines en général, aux études d'histoire de l'art byzantin en particulier. Mais aussi, du moins pour ce qui touche aux monuments cappadociens des VIe-Xe s., un extraordinaire apport à l'histoire de l'art chrétien du très haut Moyen Âge, qui par effet de miroir ou par ricochet éclaire le peu que l'on sait et que l'on conserve des arts du très haut Moyen Âge en Occident." (Y. Christe dans Cahiers de civilisation médiévale, 48, 2005, 191-192).

"Ce travail de synthèse comble un grand vide dans la bibliographie de cette région." (E. Yota dans Bulletin Monumental, 163-iv, 2005, p.389)

 

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 3, 2002

"HUMANA SAPIT". ETUDES D'ANTIQUITE TARDIVES OFFERTES A L. CRACCO-RUGGINI.

Humana Sapit

 

Humana Sapit dos

 

"Humana sapit" Études d'Antiquité tardive offertes à Lellia Cracco Ruggini éditées par Jean-Michel Carrié et Rita Lizzi 1 Page de garde = p. 1 1 Photo Lellia Cracco Ruggini = p. 2 1 Page de titre = p. 3 1 Abréviations standard = p. 4 2 Avant-propos des éditeurs = p. 5-6 10 Liste des publications de Lellia Cracco Ruggini p. 7-16 4/5 Tabula gratulatoria = p. 17-20 ou 21 4 Peter Brown, Preface = p. 23-26 I L'Italie 27 18 Franca Ela Consolino La prosopopea di Roma e i primi due libri delle Laudes Stiliconis 29-46 10 Marcella Forlin Patrucco Ancora su Italia Annonaria e età ambrosiana 47-56 6 Richard Lim TheRoman pantomime riot of A.D. 509, 57-62 12 Silvio Panciera Sulle vicende di un sacrarium di Liber Pater nel Suburbio di Roma in età tardoantica., 63-74 8 Hagith Sivan From Athanaric to Ataulf: The shifting horizons of 'Gothicness' in Late Antiquity 75-82 6 Heikki Solin Noterelle sugli Ebrei di Ostia antica, 83-88 12 Kayoko Tabata I comites Gothorum e l'amministrazione municipale in Italia ostrogota, 89-100 14 Giulio Volpe Il mattone di Iohannis, 101-114 II Les élites et leur culture titre, 115 ?? Giorgio Bonamente, à préciser 14 Philippe Bruggisser Clin d'œil latin. Latiaris avant, chez et après Symmaque, 117-130 10 Jean-Pierre Callu, Naissance de la dynastie constantinienne : le tournant de 314-316, 131-140 10 Alan Cameron Petronius Probus, Aemilius Probus and the transmission of Nepos: a note on late Roman calligraphers, 141-150 25 François Chausson, Une sœur de Constantin : Anastasia, 151-175 11 C. Joachim Classen, Virtutes und Vitia in Claudians Gedichten, 177-187 10 Paolo Desideri, Alessandro e i discorsi politici di Temistio, 189-198 8 Luis A. Garcia Moreno, Materno Cinegio, ¿Un noble hispano o un burócrata oriental?, 199-206 23 Rita Lizzi, Policromia di cultura e raffinatezza editoriale: gli esperimenti letterari dell'aristocrazia romana nel

"La lecture de cet ouvrage, dont l'ampleur, la richesse et la diversité rendent hommage au savoir amassé par la savante italienne sera donc très profitable aux historiens et aux philologues spécialists de l'antiquité tardive qui y trouveront amplement matière à une réflexion originale et à de nouvelles enquêtes." (A. Molinier-Arbo dans L'Antiquité classique, vol.73, 2004, p.610-613)

"La présentation est irréprochable et le contenu de très haute tenue: une magnifique publication". (A. Chauvot dans Revue des Études Anciennes, tome 107, n° 2, 2005, p.848-851)

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 2, 2001

ANNE MICHEL, LES EGLISES D'EPOQUE BYZANTINE ET UMAYYADE DE LA JORDANIE Ve - VIIIe siècles.

 

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La Jordanie est exceptionnellement riche en églises, pour la grande majorité postérieures au Ve siècle, nombreuses dans les grandes villes mais parfois aussi dans des bourgs de moindre importance. Les murs, mais surtout les pavements, avec leur riche décor de mosaïque, sont souvent bien conservés quand ils ont été protégés par les remblais. Depuis une vingtaine d’années on porte aussi intérêt à l’évolution des rites de la liturgie et donc des installations matérielles qui en sont la trace dans les édifices de culte. Le livre se divise en deux parties. Un exposé continu examine successivement l’organisation ecclésiastique du territoire dans la période considérée, la répartition des églises dans les cités et les campagnes, les différents types de plans et les spécificités techniques qui en découlent (couverture en charpente, absides voûtées, coupoles éventuellement), le mode d’ornementation des sols en fonction des plans, parfois celui des murs, puis le mobilier liturgique (autel, ambon, sièges) et les installations (estrades, enceintes, reliquaires) qui lui sont liées. Des tableaux synoptiques nombreux et des planches typologiques permettent une vision rapide des particularités livrées par l’archéologie qui, faute de sources, est essentielle à l’histoire des Églises des provinces qui correspondent à la Jordanie actuelle, à l’hagiographie de la région, à l’histoire économique et sociale, et à l’évolution de la liturgie. L’inventaire, arrêté en 1998, comprend une analyse normalisée de l’architecture et des installations liturgiques de 180 monuments environ. Il reproduit et traduit les nombreuses inscriptions (en général sur mosaïque) qui permettent de dater assez précisément les églises entre le VIe siècle et le VIIIe siècle, parfois de connaître les saints titulaires et les circonstances de leur construction et de leur ornementation. L'ouvrage est abondamment illustré.
Cet ouvrage a reçu le prix Schlumberger 2002 de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.

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BIBLIOTHEQUE DE L'ANTIQUITE TARDIVE, 1, 1998

(J.-B. HUMBERT, A. DESREUMAUX dir.) KHIRBET ES SAMRA 1


Khirbet es Samra 1

 

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Introduction à l’histoire des documents araméens melkites : l’invention du christo-palestinien, par Alain Desreumaux (CNRS).

 

Le site de Khirbat as-Samra : Histoire de la recherche, présentation des fouilles, identification, situation géomorphologique, par Alain Desreumaux, Jean-Baptiste Humbert (Ecole biblique), Jean Sapin (CNRS).

La voie romaine en Arabie : Le secteur nord, de Bostra à Philadelphie ; corpus des inscriptions relevées sur les bornes milliaires ; synthèse historique, par Thomas Bauzou (Université d’Orléans).

Le cimetière : Histoire du cimetière de Samra, par Jean-Baptiste Humbert. The byzantine cemetery in Samra : an anthropological study, par Abdalla Nabulsi (Docteur de l’Université de Hambourg). Catalogue des stèles funéraires, par Alain Desreumaux & Dominique Couson (E.P.H.E., section des sciences religieuses). Typologie des croix et étude comparative, par Dominique Couson, Alain Desreumaux & Christian Poher.

Les inscriptions grecques et latines de Samra et de Rihab : textes sans trace de christianisme et textes chrétiens du cimetière de Samra ; inscriptions rupestres locales ; inscriptions sur céramiques ; inscriptions sur les mosaïques des églises de Samra ; textes de Rihab, par Pierre-Louis Gatier (CNRS).

Les inscriptions sémitiques : les inscriptions funéraires araméennes de Samra, par Alain Desreumaux. Die Altnordarabischen Inschriften, par Ernst Axel Knauf (Ecole allemande d’Amman). Les inscriptions nabatéennes de Samra et de Rihab, par Fawzi Zayadine (Inspecteur général des Antiquités de Jordanie).

Quatre jalons pour l’histoire de la région : L’onomastique des stèles de Samra et les populations de Haditha à l’époque byzantine, par Alain Desreumaux. Noms, langue et identité culturelle en Syrie aux époques hellénistique et romaine, par Maurice Sartre (Université de Tours). Khirbat es-Samra and its environs in the Early Ismalic Period (ca 635-800 CE), par Fred Donner (Oriental Institute, Chicago). Les Beni Hassan et Samra : enquête historique, par Jean-Michel de Tarragon (Ecole Biblique).

Indices : Index général ; index des œuvres et auteurs anciens ; index des références bibliques ; index des noms araméens, grecs, hatréens, hébreux, latins, nabatéens, nord-arabes, palmyréniens, syriaques.

 

Avec une préface de François Villeneuve.